En 2021, la Rémunération sur Objectifs de Santé Publique subit quelques changements en termes d’indicateurs. Des évolutions qu’il s’agit, en tant que praticien, de bien connaître, pour s’organiser au mieux.
Découvrez ici tous les changements d’indicateurs ROSP 2021 et d’objectifs-cibles et intermédiaires, selon chaque spécialité concernée.
- Les indicateurs ROSP 2021 pour les médecins traitants de l’adulte
- Les indicateurs ROSP 2021 pour les médecins traitants de l’enfant
- Les indicateurs ROSP 2021 pour les cardiologues
- Les indicateurs ROSP 2021 pour les endocrinologues
- Les indicateurs ROSP 2021 pour les gastroentérologues
Les indicateurs ROSP 2021 pour les médecins traitants de l’adulte
Pour les médecins traitants de l’adulte (majoritairement généralistes), de nombreux changements sont à envisager concernant les objectifs-cibles des indicateurs de la ROSP 2021.
En bref : les changements qu’il faut retenir
Concernant les indicateurs liés à la prévention, depuis 2018 :
- Les indicateurs liés à la prévention de la grippe voient leurs objectifs-cibles baisser significativement. Une décision qui suit les tendances médicales françaises, puisque le taux de vaccination anti-grippale est stable depuis plusieurs années déjà.
- Le volet iatrogénie voit ses objectifs-cibles augmenter, symbole de la volonté des autorités publiques à limiter les risques liés à la consommation de médicaments.
- Le dépistage des cancers du col de l’utérus est mis en avant, avec des objectifs-cibles en augmentation, par rapport aux cancers colorectaux et cancers du sein, dont les objectifs-cibles baissent. Les indicateurs de la ROSP 2021 suivent ainsi la tendance en termes de cancers, avec une attention portée à ceux qui sont encore le moins dépistés au quotidien.
- Le volet antibiothérapie augmente ses objectifs-cibles, signe d’une volonté d’améliorer la prescription et l’usage des antibiotiques, et de préserver leur efficience.
Du point de vue du suivi des pathologies chroniques, depuis 2018 :
- Les objectifs-cibles des indicateurs liés au diabète sont en baisse, le dépistage et la prise en charge de cette pathologie étant relativement “bons” depuis plusieurs années.
- Celui lié à l’hypertension artérielle (HTA) est en hausse, pour porter encore plus l’attention des médecins sur cette pathologie complexe, véritable enjeu de santé publique.
- Celui lié aux risques cardio-vasculaires chez les patients présentant un antécédent médical est en hausse également.