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Ségur de la Santé

Ségur : comment Lifen a donné un temps d’avance au GHT de Dordogne

Le GHT de Dordogne a entamé une étroite collaboration avec Lifen depuis 2020 et déploie progressivement sa plateforme d’intermédiation.

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Le GHT de Dordogne (11 établissements, 4000 lits) a entamé une étroite collaboration avec Lifen depuis 2020 et déploie progressivement sa plateforme d’intermédiation (PFI). Une décision dictée par la volonté de participer au déploiement de l'Identité Nationale de Santé (INS) et d’accélérer l’envois de documents médicaux vers la MSsanté et le DMP dans le cadre du programme HOP’EN. Choix gagnant et surtout parfaitement adapté au lancement du Ségur du Numérique. En effet, les établissements équipés sont non seulement déjà capables de répondre aux exigences du Ségur, mais aussi d’anticiper ses prochaines évolutions. 


Stéphane Blanchard, DSI du CH de Bergerac, et Hugues Alégria, DSIO du GHT de Dordogne, témoignent.


DSIH : D’où est né le projet de déploiement de la plateforme d’intermédiation (PFI) de Lifen dans le GHT de Dordogne ? 


Hugues Alégria : Dans le cadre du système de financement HOP’EN, six établissements du GHT ont candidaté sous divers domaines, dont le D6, « Communiquer et échanger avec les partenaires ». Nous devions utiliser  les mêmes outils sans avoir fini notre convergence informatique. Au lieu de multiplier les interfaces entre nos différents dossiers patient informatisés (DPI) et nos applications patients d’un côté et le DMP et la messagerie sécurisée de santé (MSsanté) de l’autre, nous avons donc décidé de déployer un outil qui puisse tout couvrir. 


En parallèle, la Dordogne était un département pilote pour la mise en place de l’Identité nationale de santé (INS). Ces deux projets convergeaient et tous les éléments étaient réunis pour que le centre hospitalier de Bergerac puisse être le premier établissement pilote sur ces enjeux.


Quels sont les éléments qui vont ont fait choisir la solution de Lifen ?


Stéphane Blanchard :  À Bergerac, nous recherchions un outil qui nous permette de monter en charge sur la MSsanté. Nos échanges avec les professionnels libéraux de la communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) du bergeracois ont permis de faire remonter les besoins terrains, notamment celui de recevoir les documents produits à l’hôpital. Cela fait plusieurs années que nous essayons de mettre en place ce sujet avec la solution fournie par notre DPI, sans succès. Les retours d’expérience que nous avions entendus du GHT Côte basque et du GHT Charente qui utilisaient déjà Lifen nous ont incité à nous lancer dans le déploiement de cette solution en mai 2020.


En plein confinement, nous avons formé secrétaires médicales en visioconférence et ce, très simplement. Malgré des pauses liées à la crise sanitaire, nous avons désormais plus de la moitié des services déployés. Dans un premier temps, nous ne faisions que des envois vers la MSsanté. Puis, cet été, nous avons activé l’alimentation des DMP. A l’annonce du Ségur, nous nous sommes dit que nous avions vraiment fait le bon choix car notre outil était déjà déployé : depuis février 2022, nous alimentons déjà des DMP 2.5 sur la base de l’INS. En outre, nous échangeons beaucoup avec les équipes de Lifen :  nous avons donc de la visibilité sur les futures fonctionnalités de la solution et sur la façon dont la société se positionne par rapport aux objectifs du Ségur. Puisque nous étions bien avancés et que nous avons un outil déjà présent et compatible, nous candidatons sur tous les couloirs du programme SUN-ES. On n'a pas peur, car on y croit !


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Comment la solution Lifen vous permet-elle d’atteindre les objectifs du Ségur sur les différents volets ?


Stéphane Blanchard : Le Ségur ambitionne de généraliser le partage fluide et sécurisé de données de santé entre professionnels et usagers. Le centre hospitalier de Bergerac se positionne sur la fenêtre 1 du volet 1 du programme SUN-ES et sur tous les couloirs. Grâce à sa compatibilité DMP2.5, Lifen nous permet déjà d’alimenter les DMP sur la base de l’INS qualifiée. En tant que PFI, Lifen est également en capacité de recevoir des flux aux normes HL7 ORU ou CDA venant de nos applications de gestion d’imagerie ou de laboratoire. Nous serons alors en capacité d’alimenter les espaces numériques Mon Espace Santé de nos patients en compte-rendus d’imagerie et de laboratoire. Le tout de façon transparente pour nos utilisateurs. Enfin, avec la fonctionnalité de communication avec la Messagerie citoyenne proposée, nous avons le socle technique pour candidater au volet 2 du programme SUN-ES.


Avez-vous testé d'autres solutions que celle de Lifen ? 


Stéphane Blanchard : Depuis 2012, le CH de Bergerac a essayé de démarrer l’usage de la MSsanté et a toujours voulu alimenter les DMP. Mais les solutions éditeurs étaient très onéreuses. 


Hugues Alégria : D’autres établissements, comme le centre hospitalier de Périgueux, ont essayé d’avancer avec la solution incluse dans le DPI, mais c’était compliqué. D’autant qu’à Périgueux, une quinzaine d'applications (imagerie, pédiatrie…) doivent émettre des documents vers l'extérieur. Si chacune a son propre système d’émission, on se retrouve avec beaucoup de couches à gérer. C’est en cherchant une application qui pouvait tout faire que nous avons rencontré d’autres utilisateurs de Lifen. Les éditeurs ont bien prévu de mettre en place dans leur DPI l’émission vers le DMP ou vers MSsanté, mais c’est long à développer. C'est un facteur de retard, pour nous, qui sommes engagés dans les programmes HOP’EN/SUN-ES. On ne peut pas risquer d'être pris au piège à cause du retard d’éditeurs et cette obligation de réussir concerne tous nos établissements candidats. 


Au-delà des points mentionnés, il y a aussi un aspect financier. 15 applications qui émettent vers le DMP et vers MSsanté, cela représente 30 interfaces. Avec un coût de maintenance – 15% du prix de l’interface par an - pour chacune d’entre elles. Avec Lifen, on a un produit et une seule maintenance.


Quels sont les retours d’expérience des utilisateurs ?


Stéphane Blanchard : Ils sont positifs car la prise en main a été rapide et nous avons eu peu de questions. Pour les secrétaires, c’est l’un des premiers outils informatiques qui apporte vraiment de l’optimisation des processus et de l’efficacité. Des services non déployés sont même venus nous demander la mise en place de l’outil.


Hugues Alégria : Cette dématérialisation est importante car cela signifie la fin du circuit papier. C’est à la fois une économie de temps important, mais aussi de coûts postaux. Cela a été un atout quand nous avons parlé de la solution à nos acheteurs et nos financiers ! 


Quelles sont les futures étapes de votre collaboration avec Lifen ?


Stéphane Blanchard : À Bergerac, nous avons créé un vrai partenariat avec Lifen. L’objectif est désormais que tous nos flux - l'imagerie, la biologie… - passent par leur solution. On échange quasiment chaque semaine pour avancer sur le Ségur et en particulier sur la messagerie sécurisée destinée aux patients. Nous commençons à réfléchir aux usages que l’on pourrait développer sur ce socle technique apporté par Mon Espace Santé. Lifen a déjà des expériences réussies avec cette fonctionnalité. 


Hugues Algéria : Les futures étapes consistent à réussir nos déploiement dans les six établissements concernés et à atteindre nos cibles, qui sont assez élevées. Nous avons pris l’engagement d’envoyer 98% des lettres de sortie dans le DMP et 60% vers la MSsanté. Il y a un travail d'interopérabilité aussi, puisque nous devons mettre en place une interface identité.


Mon Espace Santé est arrivé alors que notre projet de déploiement de Lifen était déjà engagé. Si nous avions choisi de partir sur les solutions de nos fournisseurs d’applications, il aurait fallu attendre la sortie de modules spécifiques pour chacune d’entre elles. Alors que là, nous disposons d’un produit pour lequel il y a déjà des essais en cours concernant l’alimentation de la messagerie citoyenne du patient. Cela signifie que les établissements où le déploiement est déjà avancé, comme Bergerac, pourront très vite en profiter et ce, grâce à une amélioration transparente du produit ne nécessitant aucune action supplémentaire des utilisateurs, et non pas après 60 mises à jour sur l’ensemble du territoire. Cela nous confirme la pertinence de notre choix : il y aura sans doute d’autres évolutions en termes de communication vers l'extérieur de l’hôpital. Grâce à l’agilité de la solution, nous savons d’ores et déjà que Lifen sera en mesure de s’y adapter.


Jeanne Lapierre

Brand content Apps manager @Lifen. Après des expériences en VC chez Serena et chez Techleap à Amsterdam, Jeanne gère maintenant la communication auprès des apps Lifen.

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